L’erreur qu’on fait, c’est de parler aux autres
Samuel Beckett
I scath a chéile a mhaireann na daoine.
Les gens vivent dans l’ombre des autres.
Proverbe irlandais
Jack Hughes, un enseignant torontois d’origine irlandaise, souffre du TIRIC (Trouble identitaire relatif à l’identité corporelle) : il ne supporte plus son bras gauche — tout comm
L’erreur qu’on fait, c’est de parler aux autres
Samuel Beckett
I scath a chéile a mhaireann na daoine.
Les gens vivent dans l’ombre des autres.
Proverbe irlandais
Jack Hughes, un enseignant torontois d’origine irlandaise, souffre du TIRIC (Trouble identitaire relatif à l’identité corporelle) : il ne supporte plus son bras gauche — tout comme les personnes transsexuelles sentent carrément qu’elles sont nées dans le mauvais corps —, source, croit-il, de tous ses problèmes depuis l’enfance. Il tente donc de vivre en tentant d’ignorer ce membre qui ne fait pas partie de sa réalité. Lui sera-t-il possible de le faire en n’utilisant que son bras droit ? Si le roman semble de prime abord léger, la tension devient de plus en plus palpable au fil du récit, dans lequel des fragments de la vie de Jack nous sont révélés. Enfant sans père, il a souffert de l’atmosphère étouffante de la pension de famille tenue par sa mère, une femme sévère et dominatrice, incapable de tendresse. Plus tard, ses rares expériences avec les femmes ont toutes été vouées à l’échec. La fin arrive comme un coup de poing. Un peu comme dans sa novella Le cousin, John Calabro conclut l’histoire par une explosion de violence tout à fait inattendue.
Un sujet original que l’auteur traite avec une rare maestria, parvenant, par son écriture simple, efficace, à nous faire passer sans transition du sourire à l’horreur. Et à nous faire, sinon comprendre, du moins aimer cet « homme imparfait ».
1. Qui est John Calabro.
a. Je suis un auteur canadien d’origine italienne, qui a passé son enfance et sa jeunesse en France, à Lyon, et qui vit à Toronto depuis de nombreuses années. J’ais commencer tard à écrire, j’ai commencé quand j’ai passé mes cinquantaine. J’ai publié Bellecour (2005), The Cousin (2009), traduit par Hélène Rioux (
1. Qui est John Calabro.
a. Je suis un auteur canadien d’origine italienne, qui a passé son enfance et sa jeunesse en France, à Lyon, et qui vit à Toronto depuis de nombreuses années. J’ais commencer tard à écrire, j’ai commencé quand j’ai passé mes cinquantaine. J’ai publié Bellecour (2005), The Cousin (2009), traduit par Hélène Rioux (Le cousin), qui a été finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général du Conseil des arts du Canada en 2013, catégorie « traduction », et un recueil de nouvelles, Somewhere Else (2006). Et finalement An Imperfect Man and 2015, lui aussi traduit par Hélène Rioux.
2. D’où est venue l’idée de ce roman?
a. Il y a peut-être une dizaine d’année, j’étais en train d’écrire mon dernier roman et j’ai lu un article dans un journal qui parlait de ce TIRIC (Trouble identitaire relatif à l’identité corporelle). Les histoires des personnes qui souffraient de ce trouble/désordre m’ont touché. En particulier les décisions très difficiles que ses personnes prenaient pour améliorer leur vie. J’ai mis cet article de côté. Quand je cherchais une idée pour mon prochain roman je suis retourné sur l’article, j’ai fait des recherches et j’ai commencé à écrire.
3. Qu’est-ce que sait le TIRIC?
a. C’est un désordre/un trouble qui se trouve dans un petit pourcentage de la population mais qui peut être très sévère dans certain cas. C’à appartient au trouble de l’identité du corps. Pour dire simplement, les personnes avec TIRIC trouvent qu’une certaine partie de leur corps ne les appartienne pas. D’habitude c’est une jambe, un bras, ou une partie de la jambe ou du bras. Ils sont convaincus que pour se sentir parfait ils doivent détacher/couper cette chose qui les fait ressentir imparfait. Pour longtemps, et encore je peux dire, les médecins ne savaient comment traiter ce désordre et ils ont encore des problèmes à le comprendre et à trouver une solution satisfaisante aux personnes qui ont le TIRIC. Mais, les personnes qui souffrent savent très bien les solutions qu’ils/elles doivent confondre et la plupart des temps ces solutions ne conviennent pas aux normes de la société et la sensibilité des médecins
4. Quelle est l’histoire dans ce roman?
a. L’histoire d’un homme qui est a fait, et dans les yeux de la société tous normal. Il est un prof d’école secondaires, intelligent, un visage et corps normal, il fait parties de la moyenne classe, seulement qu’il a un petit problème, il pense qu’il a ce TIRIC depuis qu’il est né, et sauf les 2 ou 3 fois qu’il a essayé de le dire à ca mère, il n’en parle à personne, il cache avec arguasse ce problème. Un jour, il décide de solutionner d’une manière personnel et malgré lui commence en parler a une voisine, et comme ça commence le problème entre lui et son bras gauche et entre lui et la société qui trouve ses solutions abhorrent. Le roman explore cette situation et le chemin qu’il prend vers une solution très personnelle.
b. Le roman se préoccupe du moment où il décide de faire la chose qui va résoudre son problème, même si la société représenter par sa voisine qu’essaye de le comprendre et d’offrir de l’aide elle ne peut faire rien ou presque rien.
c. Le roman ne cherche pas à trouver si le problème est psychique ou physique mais seulement comment arriver à une la solution qui vat améliorer la vie.
5. Quelles sont vos influences littéraires?
a. Il y en trop, je pourrais nommer certains comme, les Français comme Camus et Gide, les Italiens comme Pirandello et Moravia, les Canadiens comme Hubert Aquin (L’invention de la mort), Patrick Senecal (Contre Dieu), Miriam Engel (Bear), Margaret Lawrence (the Stone Angel), Henry Barbusse (l’enfer), Herman Hesse, Marie Claire Blais. J’aime les novellas littéraires, les livres de 100 à 150 page et c’est ça que j’écris.
6. Pourquoi cette Histoire?
a. C’est vraiment une représentation de n’importe quel problème qu’une personne doit définir d’une manière personnel et trouver une solution même si la solution va contre les idées de la société. Je ne parle pas de problème ou veut faire du mal à la society ou du mal à sois même, mais des problèmes que la plus part des personnes dans notre société ont des difficultés à comprendre et les solutions encore plus difficile à comprendre. Un exemple peut être d’annoncer qu’on est gay/homosexuel à des parents ou à des amis qui ne comprenne pas et ne plus se cacher, ou d’expliquer la transsexualité et les opérations nécessaires pour qu’on puisse avoir un corps avec qui on s’identifie. Ce sont des décisions très personnelles et on doit les faires sans être influencer de la société qui ne comprend pas ce problème.
b. J’aime écrire des romans qui explore des éléments de la société qui généralement gène. Qui vous font réfléchir sur certaines situations, un peu bizarre, un peu caché derrière le rideau de la normalité proposante de la société.
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